Pour le format, je crois que c'est la toute première fois de ma courte vie de photographe en herbe que je fais autre chose qu'un carré ou un rectangle ou encore une sorte de 16/9, ce dernier format étant à mon sens très adapté aux paysages marines...mais assez classique il suffit de voir le nombre de belles cartes postale en 16/9 proposées sur le littoral...
Le 4/3, Sur la 60, cela s'est imposé à moi un peu : l'ensemble des ruines étaient difficiles à cadrer déjà à la pdv avec la volonté, que nous aurions tous eu, de vouloir rendre cette petite façade en ruine en arrière plan à droite, qui a son charme. Sur celle image précise je savais à la prise de vue que je tenterai un racadrage 4/3. Pour les autres non...
C'est en le faisant une fois que j'ai constaté à quel point cela permettais aussi de rendre la profondeur, d'avoir "de la place"...
Sur la 61, rien ne me convenait, j'ai tenté un carré mais je voulais garder le poignet et le bracelet de Jen'...le 4/3 laisse partir le regard vers la roche du fond mais je trouve que c'est potable.
Sur la 62 aussi, comme une évidence : je ne l'avais pas prévu à la pdv mais je me souviens très bien avoir eu un soucis de cadrage : trop de végétation "noire" et de volume sur la gauche, un équilibre que je sentais difficile, il y avait encore du beau rocher à droite etc...je sentais un truc qui clochait et sur LR j'ai choisi un 4/3, mais elle a failli valdinguer à la poubelle celle-ci...
Je n'ai pas l'expérience de Franck ou de Didier en bord de mer et ce que dit Didier sur la lumière du soir, qui décline, décline...jusqu'à une sorte d'équilibre naturel harmonieux est une vérité absolue ! C'est exactement ce que j'ai ressenti à ce moment là..."zut je suis déjà trop tard"...en regardant l'écran j'ai compris immédiatement que y avait encore des trucs à faire...j'aurais même du rester encore, regardez au fond, le village s'allume...mais pas assez pour donner à cette pdv une dimension supplémentaire.
Les spécialistes du genre disent qu'il faut rester 20 minutes ou 30 minutes encore après que le soleil a disparu : il faut se forcer, car d'un magnifique soleil couchant on passe soudain à une lumière très ingrate...on a tendance à vouloir quitter les lieux, puis soudain il y a une nouvelle phase ou le ciel se remet à exploser, et ou, certes, l'avant plan est bien plus noir déjà...
Zut, j'ai encore été un peu longuet

EDIT : Sur la 60, il y aussi un petit redressement de perspective que j'ai effectué sur Toshop Element 9, dont je me sers spécifiquement pour ça et quelques autres manips.