Laglue37 a écrit:Une petite remarque pour les scenes ""action"" les lames sont fixes cela fige le mouvement.
Cela doit pas facile a faire.
La 26 est un bon exemple.
Un peu comme pour les photos d'avion en vol ou le floute de l'helice amene du peps.
Toute la difficulté photographique de ce genre de pratique est là. ça fait plusieurs fois que je fais des essais dans notre salle d'arme pour arriver à ce dont tu parles, sans grand résultat... L'éclairage oranger pourri de la salle et mon manque de maîtrise du SB900 en synchro lente sur le 2e rideau n'expliquent pas tout... Les mouvements même de l'escrime sont en cause et à moins de chambouler les techniques dans le seul but de sortir une image conforme à ton attente, il n'y a pas vraiment de solution en usant du simple réglage de vitesse de prise de vue...
Je vois ce que tu veux dire avec ton avion à hélice (surtout si le bout des pales est jaune vif, à une certaine vitesse on peut faire passer le fuselage de l'appareil dans une belle spirale dégradée - le pied quand on y arrive...

), mais il faut que tu considères un détail important : le bout d'une pale d'hélice a une vitesse linéaire combien de fois plus rapide que la vitesse relative de l'avion lui-même ?
QUAD a écrit:On ressent un peu trop le côté figé et posé des sujets .. dommage, ça aurait pu être plus dynamique
Même remarque que pour Bernard, mais Bruno résume très bien la difficulté. Un figé pur peut avoir un petit intérêt : permettre de montrer un geste théorique dans ce qu'il a de plus parfais (irréalisable en vitesse réelle par des amateurs comme nous) ou s'approcher, en photo, des tableaux un peu kitch du temps jadis. Des exemples ici, si tu n'as jamais parcouru ce fil antérieurement :
escrime-artistique-et-sites-historiques-t9460.htmlLa technique de pose est simple : on se met à distance, on effectue le mouvement normal, mais à vitesse réduite, pour bien chiader nos positions et on fige à l'impact (et comme pour des raisons de stabilité nécessaire à l'encaissement d'une éventuelle riposte, l'impact du pied qui se pose doit coïncider rigoureusement avec l'impact de la lame contre la lame adverse, il est relativement facile de tenir ces poses théoriques le temps du cadrage), ça donne des image "propres" mais... figées. Et je comprends le point du vu du photographe aguerrit qui lui attend plus dans l'expression de la vitesse ou de la violence d'un combat...
BdM.Net a écrit:c'était une vraie problématique, car la vitesse de déplacement des acteurs avec le mouvement des lames était la même, donc difficile d'avoir le filé du mouvement de la lame et le bretteur bien net.
bruno
Bien vu. La plus grande difficulté de l'escrime artistique (et de l'escrime en général d'ailleurs) réside dans la coordination de ses propres membres (en plus de la coordination avec son partenaire) qui est sans commune mesure avec ce que nous demandent les tâches de la vie quotidienne. Bruno, tu as tout de suite mis le doigt sur la difficulté de saisir ce type d'action. Difficulté d'autant plus ressenti que tu n'es pas bretteur toi-même. Cela dit, ta remarque me fait plaisir car si effectivement notre vitesse de déplacement correspond à la vitesse de notre lame, c'est que l'on parvient - enfin - à mettre en pratique ce que le maître d'armes nous rabâche à chaque séance d'entraînement...

Il doit être possible de saisir le mouvement et de figer le bretteur (ou au moins son visage) en utilisant la synchro lente sur le 2e rideau, mais dans ce cas, il faut avoir une parfaite maîtrise de la lumière d'ambiance qui conditionnent la durée de pdv - impossible à faire dans les conditions que nous avons connues dimanche - et ensuite tout passer en manuel, flash, cellule, autofocus, et procéder de façon empirique en faisant toujours la même image et en faisant varier, au fur et à mesure 1 paramètre à la fois... A l'occasion, je m'emploierai à tester cette méthode...
Oups ! J'ai été un peu long...

Place aux images...
