
Le Studio Harcourt s’est associé à Reporters sans frontières pour créer l’album «100 Photos de Stars pour la liberté de la presse».
La couverture avec Laetitia Casta : Copyright : STUDIO HARCOURT.
Brigitte Bardot : Copyright STUDIO HARCOURT / MINISTERE DE LA CULTURE-FRANCE
Jean Gabin : Copyright STUDIO HARCOURT / MINISTERE DE LA CULTURE-France
Carole Bouquet : Copyright STUDIO HARCOURT
Le magazine de 144 pages est vendu 8,90 euros. L’intégralité des bénéfices est reversée à Reporters sans frontières. Cet argent permet à l’organisation de soutenir les 130 journalistes actuellement emprisonnés et d’aider leurs familles privées de ressources.
Mot de l'éditeur:
1934 : Le Studio Harcourt est créé par les frères Lacroix, patrons de presse, initiateurs de nombreux titres (Guérir, Vedettes, Archéologia…), ainsi que par Robert Ricci et Cosette Harcourt. Si le studio, à ses débuts, répond surtout au besoin d’images des frères Lacroix pour leurs publications, une stratégie bien définie et des méthodes de gestion efficaces permettent, en peu de temps, à la fois de valoriser la signature Harcourt et de séduire la clientèle sur laquelle se fondera sa renommée.
1938 : Installé dans un fastueux hôtel particulier au 49, avenue d’Iéna, le Studio Harcourt devient rapidement le lieu de passage obligé de ce que le Tout- Paris compte de personnalités. Ecrivains, artistes de variétés, comédiens, danseurs, peintres, compositeurs, hommes politiques, sportifs, célébrités diverses viennent s’y faire «immortaliser».
1957 : Roland Barthes écrit : «En France, on n’est pas acteur si l’on n’a pas été photographié par le Studio Harcourt.»
1968 : Les frères Lacroix se séparent. Le fonds est vendu une première fois avant d’être acquis par l’Etat en 1989, puis en 1992, et conservé par la Mission du patrimoine photographique. Aujourd’hui, il comporte environ 5 000 000 de négatifs représentant quelque 300 000 personnes dont 1 500 célébrités.
Depuis plus de 20 ans, Reporters sans frontières lutte pour que le droit à l'information garde un visage. L’organisation intervient dès que la liberté d’informer et d’être informé est menacée ou qu’un journaliste est emprisonné dans le monde pour avoir exercé son métier, ce qui est le cas dans plus d’un tiers des pays du monde qui siègent aux Nations unies.
Reporters sans frontières publie des magazines de photographies depuis 1992. Ces ouvrages, édités à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse le 3 mai, lors de la Journée de soutien aux journalistes emprisonnés, et en été lors de grands événements sportifs (Tour de France, Coupe du monde de football…) constituent le lien de l’association avec le public. Par leur biais, chacun peut découvrir les visages de ceux que nous défendons, l’histoire souvent tragique de ces journalistes qui méritent d’être aidés.
Aujourd’hui, la vente de ces ouvrages est la principale ressource financière de Reporters sans frontières. Les 8,90 euros que coûte ce recueil de près de 150 pages sont intégralement reversés à l’association pour mener ses actions en faveur de la liberté de la presse au jour le jour : assistance aux journalistes et à leurs familles souvent démunies ainsi qu’aux médias en difficulté, investigations sur le terrain afin de déterminer les responsabilités dans les cas d’inculpation, financement de frais d’avocats lors de procès de presse, accueil de journalistes contraints de fuir leur pays, etc.