Nikon vient de mettre à disposition des developpeurs de logiciels qui en feront le demande, le kit de developpement SDK.
Le nouveau SDK (Software Developer's Kit) permet aux éditeurs de logiciels tiers d'intégrer un support du format RAW "universel" DNG (pour Digital Negative).
Il est proposé gratuitement et librement par l'inventeur de ce nouveau format unificateur qui a été adopté par Leica, Hasselblad et Ricoh
comme format d'enregistrement RAW de leurs appareils photo numériques.
Le SDK permet d'intégrer aux logiciels la capacité de lire, écrire et convertir les données
dans ce format vers un format graphique universellement reconnu tel le format TIFF, base de DNG.
Une étude effectuée auprès de plus 1700 photographes professionnels a récemment revélée lque 18% des pros utilisaient le format DNG.
Mais les principaux fabricants d'appareils photo haut de gamme tels Canon, Nikon ou Phase One
sont encore peu inclinés à adopter ce format, craignant d'abandonner une partie de leurs "secrets" pour améliorer la qualité de leurs fichiers,
le DNG étant censé un format documenté et transparent.
Ce dernier point n'est d'ailleurs pas avéré, le format DNG n'est pas véritablement ouvert :
il reste toujours possible de cacher ou encrypter des données dans les "private tags",
encourageant ainsi de nouveau le jeu de cache-cache dénoncé à plusieurs reprises
L'affaire n'est pas sans rappeler le scandale de l'encryptage des informations de la balance des couleurs pour les fichiers NEF du D2x.
Nikon ne serait pas non plus la seule marque à incriminer.
Les fabricants doivent donc changer leurs mentalités pour espérer un plein succès du format DNG.