Saint Georges est chef-lieu de canton, un des plus grands cantons de la Vienne. Peu de population en regard à certains cantons mais une très grande superficie.
La commune de Saint Georges est composée du village proprement dit auquel viennent s'ajouter plusieurs hameaux :
Champ de gain : tirant son nom de la richesse de son sol,
le Peu, signifiant le village haut, en hauteur,
Aillé, lieu où l'on entreposait l'ail,
Vayres, endroit où se trouve le château que vous avez vu plus haut,
hameaux auxquels viennent s'ajouter quelques lieu-dit qui n'ont que très peu de population.
A Aillé, on trouve en bon état de conservation, une ancienne ferme fortifiée qui n'a pas été démantelée lors de la Révolution et qui permet encore de s'imaginer comment le lieu pouvait se trouver 200 ans avant nous.
On pourra remarquer le mur d'enceinte et la tour fortifiée.
A Champ de Gain, il y avait aussi une ferme de ce type, mais il ne reste qu'un pigeonnier privé qui est malheureusement difficile de photographier de la rue.
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Un des soucis majeurs qu'a connu Saint Georges, c'est que c'était un point haut sans eau. Depuis le néolithique, les habitants de Saint Georges ont construit des puits pour pouvoir s'approvisionner en eau.
Un puits, nommé le puits de Vaux-croc ou Vaucroc est toujours visible. C'est un puits qui a été rebouché par mesure de sécurité et qui est date d'il y a à peu près 3000 ans. On peut voir sur ces pierres posées servant de margelles, les traces des cordes qui frottaient dessus en remontant les lourds seaux d'eau.
Ce puits se trouve sur le lieu nommé Vaucroc, lieu d'habitation en direction de la rivière, se trouvant plutot en mi-colline, à mi-chemin entre le village actuel et le Clain. Ce lieu d'habitations, dont les premières traces remontent à plusieurs millénaires, a été abondonné et les dernières fermes détruites dans les années 1930. Malheureusement, il ne reste plus rien à part le vestige du puits (qui n'a aucun intérêt photographique).
Vaucroc a été abondonné car les techniques de creusement de puits ayant évoluées en même temps que les hommes, ceux-ci ont été capable de creuser des puits à des profondeurs de 40 m leur permettant ainsi d'atteindre la première nappe.
Les puits se sont donc desséminés un peu partout sur la commune, notamment dans le village principal :
8. puits public
9.puits du boulanger du village (Marius, un vieux monsieur (aujourd'hui décédé, mais que j'ai eu l'occasion de connaître dans ma jeunesse, un roman à lui tout seul)
10. puits privé
Bon je vais peut être me limiter à cela pour ce matin, j'ai d'autres histoires pour ceux que cela intéresse et je pourrais continuer de vous les poster. J'espère ne pas trop vous ennuyer surtout.