Un seul thème : la rivière Verzasca en Suisse italienne.
Des photos noir et blanc graphiques à souhait, un moment de plénitude et d'extase, des textes qui appellent au voyage...

Pour la petite histoire, il est précisé que Francis Hoffman a utilisé des boîtiers Leica M3, M4, M6 et des objectifs fixes de 21, 28, 35, 50, et 90 mm ainsi que de la pellicule Tri X Kodak 400 ISO. Ce que je retiendrai surtout c'est toute la poésie qui a été mise par le photographe dans ses photos.
Editeur : Zoé
Prix éditeur : 27 €
Mot de l'éditeur :
"Dans la rivière Verzasca, et dans son lit de pierres, Francis Hoffmann voit surgir des formes pures, silencieuses, immémoriales, d’autant plus belles que nulle volonté ne les a créées. Nicolas Bouvier, lui, raconte le chemin qui le reconduit, dans un moment noir de sa vie adulte, sur les bords de cette même rivière où il avait passé, enfant, des vacances heureuses. Il raconte les êtres qu’il croise, les paysages qu’il traverse, les pensées qui le hantent sur le chemin de ce retour aux sources. Il raconte enfin comment la rivière Verzasca le ramène à cette Chine qu’il vient de quitter."
Commentaire de Nicolas Bouvier:
"Je mets la main en casquette pour regarder la vallée. Le soleil relève son relief par quelques pointes de feu qui percent le coton des nuages. Elle fume comme un torchon bouillant sorti de la marmite. C'est une sorte de Chine. Pas n'importe laquelle : la Chine de la peinture Song avec ces mêmes pitons qui montent couverts d'une mousse de pins ou de châtaigniers jusqu'à la limite où le brouillard les sépare du ciel."