Je vous propose deux livres en écho aux expositions qui se déroulent actuellement à la Bibliothèque nationale de France (du 31 octobre 2006 au 28 janvier 2007) et à l'Hôtel de Ville de Paris ( du 19 octobre 2006 au 17 février 2007. ) consacrées aux photographes de l'après guerre.
1. La photographie humaniste 1945-1968

Editeur(s): Bibliothèque nationale de France
Description:
22 x 24,5 cm, broché
184 pages et 135 illustrations
Diffusion/distribution :
Seuil/Volumen
Prix: 39,00 €
Les photographes dits "humanistes" devenus très célèbres (Izis, Boubat, Brassaï, Doisneau, Ronis…) ont contribué à construire une iconographie nationale, avec ses lieux pittoresques et ses archétypes sociaux mais aussi à dénoncer les réalités de l’époque – misère des banlieues, crise du logement, menaces de guerre – et à relayer luttes et espoirs de l’après-guerre.
Grâce à leur participation à de grandes revues internationales (Life, Camera, Du…), ils ont aussi élargi l’horizon de leurs contemporains. Enfin ils ont en commun d’avoir développé "un imaginaire d’après nature" – selon l’expression d’Henri Cartier-Bresson – que l’on peut également qualifier de "réalisme poétique". La figure de l’homme occupe une place centrale dans cette dimension onirique et merveilleuse du réel, révélée par la photographie à l’occasion de riches coopérations avec les écrivains, poètes ou chansonniers de l’époque.
2.Robert DOISNEAU
1912-1994

Editeur: Taschen
Collection : Icons
Description: 20x14,5, broché
Prix : 7 €
Dans cette collection économique, mais de qualité, vous pourrez retrouver des clichés d'un photographe dit humaniste, Robert Doisneau. Des tranches de vies qui vont des années 30 aux années 80.
On y retrouve pour notre plus grand plaisir ce qu'aimait photographier Doisneau :
« les gestes ordinaires de gens ordinaires dans des situations ordinaires »

même s'il a photographié aussi des gens célèbres

son domaine d'inspiration reste la rue:
«J'ai recommencé à traîner dans les rues et les décors, c'est un sursis mais je gloutonne optiquement...je suis à la recherche d'une sorte de bonheur »

Des minutes d'éternité figées sur le papier qui témoignent d'un émerveillement sans cesse renouvelé et de son amour pour l'homme.
« On ne devrait photographier que lorsque l'on se sent gonflé de générosité »"