par kaouette77 » Mar 30 Déc 2008 11:56
Voilà la partie Actrices-acteurs est finie, nous allons maintenant nous promener dans une autre sections les chanteuses-chanteurs mais avant cela un peu d'histoire sur la cire. (d'après le dépliant du Musée Grévin)
"Le portrait de cire au fil des siècles,
L'emploi de la cire remonte à la plus haute Antiquité. Elle est utilisée dans l'ancienne Egypte à des fins magiques, soit dans des rites de sorcellerie, soit dans des rites religieux, et dans l'Antiquité romaine, pour les sculptures funéraires qui ornent les maisons des personnalités importantes. La coutume d'esposer une image des morts en cire revêtus de vêtements d'apparats, renaît dans la France du Moyen-Age et reste en vigueur dans le cérémonial de la Cour jusqu'au 17° siècle.
Au 17° siècle, le travail de la sculpture en cire se développe et devient en France un art à la Cour : le plus connu de ces portraits est celui de Louis XIV, réalisé par Antoine Benoist et conservé à Versailles. Il présente, avec une vérité qui contraste avec ses protraits officiels, les traits fatigués du roi vieilli.
A la fin du 17° siècle, apparaît une nouvelle utilisation de ces sculptures de cire : les cabinets de cire. Antoine Benoist expose publiquement "le cercle royal de la Reine Marie-Thérèse", composé de personnages de l'entourage de la Reine.
Au 18° siècle, c'est l'allemand Curtius qui relance la mode des cabinets de cire. Invité à Paris par le prince de Conti, il présente au Palais Royal une attraction qui fait sensation : "la famille royal au Grand Couvert à Versailles".
Sa nièce, la future Mme Tussaud, l'assiste. En 1789, devenue célèbre, elle le remplace et moule les visages de Robespierre, de Marat assassiné, ainsi que les têtes décapitées de Luois XVI et de Marie-Antoinette. A la mort de son oncle, elle part à Londres pour y ouvrir son célèbre musée.
Il faut alors attendre la deuxième partie du 19° siècle pour voir renaître l'intérêt pour les fugures de cire, avec Arthur Meyer qui ouvre le Musée Grévin."