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[align=center]Ouverture et vitesse en toute simplicité [/align]

En tout premier quelques rappels de définitions :

Focale:
Distance entre l'image et le centre optique de l'objectif. Le capteur est théoriquement positionné au foyer du système optique.
Le système optique est réalisé de façon à ce que l'image se forme sur la surface sensible, quelle que soit la focale utilisée.
Pour un objectif à focale fixe, la focale est indiquée par un seul nombre (50mm, 135mm, etc) pour un zoom, focale mini et maxi (35-135mm, 100-300mm, etc).
Le grand angle a une focale inférieure à 50mm, le télé objectif, une focale supérieure à 50mm.
L'angle de vision du 50mm correspond grossièrement à la partie utile de la vision humaine,
le grand angle voit plus large mais écrase les perspectives, le téléobjectif resserre la vision et donne du relief à cause de sa plus faible profondeur de champ.

Diaphragme:
Iris constitué de languettes métalliques dont l'ouverture varie pour laisser entrer plus ou moins de lumière vers la couche photosensible.
L'ouverture du diaphragme conditionne la profondeur de champ (zone de netteté).

Vitesse d'obturation :
Durée pendant laquelle l'obturateur est ouvert une fois le bouton de déclenchement pressé.
Les vitesses d'obturation élevées permettent de figer les mouvements du sujet. A l'inverse, une vitesse lente peut permettre d'exprimer le mouvement.

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La vitesse de l'obturateur

Les appareils sont dotés d'un système d'obturateur à rideaux placés entre le capteur et l'objectif.
Déterminer la durée pendant laquelle le film sera exposé : c'est le rôle de l'obturateur. Là encore, les vitesses d'obturation sont normalisées :
1 seconde - 1/2s - 1/4s - 1/8s - 1/15s - 1/30s - 1/60s - 1/125s - 1/250s - 1/500s - 1/1000 s - 1/2000s - 1/4000 s - 1/8000s

Là encore, comme pour les diaphragmes, passer à la vitesse supérieure mulitiplie par x2 la lumière qui touche le capteur.

L'ouverture ou diaphragme

En photographie, l'ouverture relative , appelée plus couramment ouverture,
désigne le rapport entre la distance focale et le diamètre de la pupille d'entrée de l'objectif photographique.

La modification de ce paramètre permet de :

- contrôler la profondeur de champ.
- modifier, si besoin est, la quantité de lumière venant impressionner le capteur numérique.

Si l'ouverture de base dite "pleine ouverture" d'un objectif dépend du diamètre des lentilles (lentille frontale pour un téléobjectif) et de la focale,
le diaphragme est l'élément mécanique permettant de réduire cette ouverture.

Les valeurs d'ouverture ont été normalisées de différentes manières.
Actuellement les couvertures les plus courantes sont : (f/1) f/1,4 f/2 f/2,8 f/4 f/5,6 f/8 f/11 f/16 f/22 f/32 (f/45 f/64 f/90)...
Les valeurs entre parenthèses étant rarement employées. Cette valeur représente le diamètre d'ouverture par rapport à la focale.
Un objectif de focale 50 mm ouvert à f/2 (littéralement focale/2) a un diamètre d'ouverture de 25 mm.



Une ouverture f/1,4 correspond donc à une grande ouverture, f/22 à une petite ouverture qui laisse entrer peu de lumière.
D'une valeur normalisée d'ouverture à l'autre, on divise ou multiplie par deux la quantité de lumière reçue.
En passant de f/8 à f/11, on divise par deux la quantité de lumière reçue. En passant de f/11 à f/8, on laisse passer deux fois plus de lumière.

Plus le diaphragme est ouvert, plus la profondeur de champ (zone de netteté de part et d'autre du sujet) diminue.
Le réglage du temps de pose (aussi appelé vitesse) permet également de contrôler la quantité de lumière reçue, mais sans modifier la profondeur de champ.


Le couple vitesse/diaphragme

Pour que l'image soit correctement exposée, il va falloir quantifier la lumière pénétrant dans l'objectif.
Pour déterminer la bonne exposition face à une lumière particulière, la cellule prend tout d'abord en compte la sensibilité.
Ensuite vient le choix d'un couple vitesse d'obturation / ouverture du diaphragme.
Par exemple, la cellule a calculé qu'à 400 ISO, pour obtenir une image correctement exposée, il fallait exposer le film pendant 1/500s à une ouverture de f/4.

Or ce couple vitesse/ouverture équivaut à ces autres couples :
1/250s à f/5.6, ou 1/125s à f/8, ou 1/60s à f/11...

En effet, si on ferme d'un diaph (passer de f/4 à f/5.6) deux fois moins de lumière pénètrera l'objectif ;
mais si on expose le film deux fois plus longtemps (passer de 1/500s à 1/250s), au final la quantité de lumière reçue sera la même.
Libre au photographe de choisir quel couple vitesse/ouverture il emploiera pour sa prise de vues.

Comment orienter ce choix ?
- Photographier un sujet en mouvement. On choisit le couple permettant la vitesse d'obturation la plus rapide.
- Faire un portrait. On choisit le couple à l'ouverture la plus grande (f/4 par exemple), pour réduire la profondeur de champ et obtenir un arrière-plan flou.
- Faire une photo de paysage. On choisit le couple à l'ouverture la plus petite (f/22 par exemple), pour que tous les plans soient nets.
Les appareils reflex proposent à l'utilisateur plusieurs modes de sélection de ces couples.
En mode "Tout automatique" ou "Programme", il n'y a qu'à enclencher, c'est l'appareil qui choisit.
En mode "Priorité Vitesse", on choisit sa vitesse, et l'appareil règle avec l'ouverture associée selon les valeurs fournies par la cellule.
En mode "Priorité Ouverture", c'est l'inverse : on choisit une ouverture, l'appareil règle la vitesse..

il existe d'autres modes. Mode Portrait, mode Paysage... l'utilisateur ne choisit rien, et l'appareil se contente d'appliquer les exemples-types enregistrés dans le calculateur.
En mode "Manuel", diaph et vitesse sont tous les deux choisis par l'utilisateur ; éventuellement l'appareil indique que les valeurs de la cellule ne sont pas en accord
avec ces choix. Et le photographe a tout à fait le droit de ne pas être d'accord.

La vitesse de sécurité
Une dernière règle à ne pas oublier : (merci Wikipédia pour l'explication..)
v=1/d (v:vitesse en seconde, d:distance focale en mm) pour les prises de vue "à main levée" (sans pied). Par exemple 1/200 s avec un 200 mm.

On appelle cela la vitesse de sécurité. Dans un premier temps et à main levée, toujours afficher la vitesse de l'obturateur à la même valeur que la focale.
Avec le temps et l'expérience, on peut se permettre de "baisser" cette vitesse de sécurité principalement avec un grand angle (1/10 avec un 35mm est facilement réalisable) mais rarement avec un long téléobjetif de 300mm vous descendrez en dessous de 1/250 sous risque de photos floues.

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